Posté le 4 Juin 2015 par White Wolf
A Peine rentré dans ce centre, je remarquais que presque rien n’allait m’intéresser : une petite galerie d’images dans un sous-sol, un mur représentant tous les Pokémons inventés par la franchise, des peluches de Pokémon, des salons d’échange de Pokémons…Même si j’étais venu pour rencontrer de bons amis, j’aurais aimé quelque chose de plus excitant ou passionnant.
Je n’eus vraiment pas de peine à trouver Lucien du regard. Il était accompagné de deux personnes, et je n’avais aucune idée de qui était Raphaël entre les deux. La seule chose à faire aurait été de rejoindre Lucien, qui me les aurait présentés…
…Gniark…Trop facile pour moi…
Je décidais donc de rester en retrait. Je jouais les discrets et les suivaient, tentant d’éviter d’être vu par Lucien. Je voulais tenter de deviner entre les deux qui était cette personne avec qui je m’entendais si bien, quitte à ce que je fasse mon furtif toute la journée. Je les suivais, marchait dans leur ombre sans-même qu’aucun ne se doute de ma présence. J’écoutais leur conversation, analysais une parole susceptible de trahir l’identité de l’un ou de l’autre.
Mais une demi-heure plus tard, Lucien sortit son téléphone portable et je me suis dit qu’il allait sans-doute m’appeler pour me demander pourquoi j’avais autant de retard. Je décidais donc d’arriver, l’air
de rien à côté de lui.
-Pas la peine de m’appeler. Problèmes de trafics, les bus n’ont jamais été aussi lents.
-Bon, bah au moins tu es là. Thelonius, Voici Mathias, mon frère…
En posant mon regard sur l’intéressé, je constatais en effet que son visage avait des similitudes avec celui de Lucien et le fait de savoir qu’ils étaient de la même famille ne m’étonna pas du tout. Son style vestimentaire était du même style que le mien, avec un blouson en cuir, mocassins, chemise simple…
Quant à l’autre…
-Et voilà Raphaël.
Il était le plus grand de nous quatre, non seulement par rapport à l’âge (20 ans pour deux de 17 ans et un de 18), mais aussi par rapport à la taille. Des traits et un corps fin, un style qui penche dans des nuances de bleu clair et de gris. Brun, au visage droit, portant des lunettes rondes qu’il sortait lorsqu’il avait besoin de lire quelque chose. Il n’était pas spécialement beau, mais toutefois pas déplaisant non plus. J’avais presque envie de rire, car le personnage qu’il incarnait dans le forum rpg où on était différait physiquement totalement de lui.
-Eh bien voilà à quoi tu ressembles ?
-Pourquoi ? Tu es déçu ?
-Non, pas du tout. Juste que je m’attendais à…Tu sais, voir quelqu’un comme ton personnage.
-C’est normal, tu n’as vu que l’image de mon perso, t’avais rien d’autre pour me visualiser. Mais c’est pareil avec toi, tu es carrément différent de ton héros.
-Bah tu m’étonnes, j’incarne un personnage féminin, j’espère que physiquement je lui ressemble pas trop.
-Et sinon, tu t’ennuies pas trop dans le centre ?
Débuts de conversation avec lui. A peine les premières phrases enchaînés, on avait retrouvé cette bonne entente qu’on avait sur chatbox. Cette journée, bien qu’elle fut chaude et que ma sueur fusionnais ma peau au cuir de mon blouson, fut une merveilleuse journée en compagnie d’amis cher et proche. Même encore maintenant, on forme un groupe soudé et l’on se voit régulièrement lors d’évènements personnels ou publics.
Ce n’était que le début.
Je n’eus vraiment pas de peine à trouver Lucien du regard. Il était accompagné de deux personnes, et je n’avais aucune idée de qui était Raphaël entre les deux. La seule chose à faire aurait été de rejoindre Lucien, qui me les aurait présentés…
…Gniark…Trop facile pour moi…
Je décidais donc de rester en retrait. Je jouais les discrets et les suivaient, tentant d’éviter d’être vu par Lucien. Je voulais tenter de deviner entre les deux qui était cette personne avec qui je m’entendais si bien, quitte à ce que je fasse mon furtif toute la journée. Je les suivais, marchait dans leur ombre sans-même qu’aucun ne se doute de ma présence. J’écoutais leur conversation, analysais une parole susceptible de trahir l’identité de l’un ou de l’autre.
Mais une demi-heure plus tard, Lucien sortit son téléphone portable et je me suis dit qu’il allait sans-doute m’appeler pour me demander pourquoi j’avais autant de retard. Je décidais donc d’arriver, l’air
de rien à côté de lui.
-Pas la peine de m’appeler. Problèmes de trafics, les bus n’ont jamais été aussi lents.
-Bon, bah au moins tu es là. Thelonius, Voici Mathias, mon frère…
En posant mon regard sur l’intéressé, je constatais en effet que son visage avait des similitudes avec celui de Lucien et le fait de savoir qu’ils étaient de la même famille ne m’étonna pas du tout. Son style vestimentaire était du même style que le mien, avec un blouson en cuir, mocassins, chemise simple…
Quant à l’autre…
-Et voilà Raphaël.
Il était le plus grand de nous quatre, non seulement par rapport à l’âge (20 ans pour deux de 17 ans et un de 18), mais aussi par rapport à la taille. Des traits et un corps fin, un style qui penche dans des nuances de bleu clair et de gris. Brun, au visage droit, portant des lunettes rondes qu’il sortait lorsqu’il avait besoin de lire quelque chose. Il n’était pas spécialement beau, mais toutefois pas déplaisant non plus. J’avais presque envie de rire, car le personnage qu’il incarnait dans le forum rpg où on était différait physiquement totalement de lui.
-Eh bien voilà à quoi tu ressembles ?
-Pourquoi ? Tu es déçu ?
-Non, pas du tout. Juste que je m’attendais à…Tu sais, voir quelqu’un comme ton personnage.
-C’est normal, tu n’as vu que l’image de mon perso, t’avais rien d’autre pour me visualiser. Mais c’est pareil avec toi, tu es carrément différent de ton héros.
-Bah tu m’étonnes, j’incarne un personnage féminin, j’espère que physiquement je lui ressemble pas trop.
-Et sinon, tu t’ennuies pas trop dans le centre ?
Débuts de conversation avec lui. A peine les premières phrases enchaînés, on avait retrouvé cette bonne entente qu’on avait sur chatbox. Cette journée, bien qu’elle fut chaude et que ma sueur fusionnais ma peau au cuir de mon blouson, fut une merveilleuse journée en compagnie d’amis cher et proche. Même encore maintenant, on forme un groupe soudé et l’on se voit régulièrement lors d’évènements personnels ou publics.
Ce n’était que le début.
