« Emplacement obsolète », la page internet affichais ces simple mots, ce qui provoqua chez moi beaucoup de frustration ,où était elle, avec qui ? Des réponses aux qu'elle je n'aurais pas accès aujourd'hui ni demain, le système était devenu défaillant ,peut être avait elle découverte la supercherie, savoirs qu'on est géo-localisé n'est pas très difficile quand on sait ou regarder, ou simplement la puce GPS ne fonctionnait pas, beaucoup trop de questions, si elle savait tout ça s'en était fini de nous.
J'étais devenu méfiant, quel type raisonnable irais pister sa compagne ? Elle le méritait bien, elle avait tellement menti, si souvent elle m'avait dupé, je ne pouvais plus lui faire confiance.
Il était maintenant vingt heures, toujours pas de Sam dans les parages, ma jalousie c'était transformé en inquiétude, elle était censée avoir fini l'école à dix-huit heures, le trajet prend quarante-cinq minutes elle aurait dû être à la maison à mon retour du travail, en ce n'en était rien cela faisait maintenant près de une heure et demie que j'étais rentré et RIEN.
Vingts heures trente, j'entendis la clef dans la serrure, je me précipitais à l'entrer, à peine eu-t-elle le temps de franchir la porte d'entrée que je ne pouvais m'empêcher de la détailler du regard. Elle était tellement belle, un petit mètre soixante pour une cinquantaine de kilos, une silhouette qui à mon gout frôlait la perfection, son visage inspirait chez moi un sentiment de sécurité, je n'arrivais pas à m'empêcher de plonger mon regard dans ses yeux la façon dont elle avait de me regarder était magnifique, j'aurais pu la contempler pendant de longue minute.
- Ça va mon coeur ? Avait-elle dit avec son sourire le plus franc.
-Ça va, t'étais où, je m'inquiétais ? Lui ai-je demandé.
- J'étais avec Camille, me répondit elle.
-Tu la vois souvent ces temps si !
T'occupe ! Fais-moi à manger, je vais me doucher ! ordonna-t-elle .
À cet instant, la pression en moi était presque arrivé à son comble, je me retenais de lui crier dessus, mon coeur était au bord de la rupture, comment pouvait elle décemment me dire qu'elle était avec Camille alors que quelques heures auparavant elle m'avais promis de ne plus la revoir, la discussion avait pourtant été claire je ne voulais plus courir de risque mon couple battait déjà trop souvent de l'aile, les larmes montaient, elle ne cessait pas de me trahir et puis sa claqua comme un coup de fouet, sa main s'abattit sur mon visage comme pour fustiger ma faiblesse, s'en était trop, je m'enfermais dans la chambre, m'introduisit dans le lit alluma une cigarette tout en déversant toutes les larmes de mon corps.
Une heure c'était maintenant écoulé, elle entra dans la pièce, s'approcha de moi, elle me gratifia d'un sourire, je pouvais sentir son souffle sur mon oreille, elle me glissa « Je t'aime, pardonne moi » puis s'installa dans le lit, elle se logea dans mes bras, m'embrassa et je m'endormis en me disant que malgré tout, je l'aimais plus que tout.