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Des mots qui tuent
Posté le 14 Juin 2010 par Fifrelin
Pendant que je cherchais la phrase philosophale - un sésame ultime, tranché à même la langue de Dieu - qui permettrait d'anéantir dans une seule expiration, - il s'est déposé entre mes mains une autre pierre, plus sombre, précieuse, et où dans des fumées j'ai cru voir une plaie sourire.
J'avais dû la ranger dans un des nombreux plis de mon manteau de charlatan, et j'allais oubliant à travers les villes, étourdi dans mon élan par une pourriture, n'ouvrant de moins en moins mon pan que pour y tro...
J'avais dû la ranger dans un des nombreux plis de mon manteau de charlatan, et j'allais oubliant à travers les villes, étourdi dans mon élan par une pourriture, n'ouvrant de moins en moins mon pan que pour y tro...
Mots clefs:
fantaisie
Une question résonne dans mon corps, simple, ouverte, sans réponse car l'interrogation n'en demande pas.
Pourquoi <...> ?
Il serait possible de compléter le "pourquoi" avec surcroît.
Errant dans l'usine de la vie.
Dépendant de ma génitrice par sa volonté.
Déchu de généralité.
Que penser? Que faire?
Être pris pour un fou, si cela me rend plus heureux, qu'on le fasse.
Mon matelas est un amas de remords, de souvenir.
Ma tête, un amoncellement de débris biblique et de coranique.
Pourquoi <...> ?
Il serait possible de compléter le "pourquoi" avec surcroît.
Errant dans l'usine de la vie.
Dépendant de ma génitrice par sa volonté.
Déchu de généralité.
Que penser? Que faire?
Être pris pour un fou, si cela me rend plus heureux, qu'on le fasse.
Mon matelas est un amas de remords, de souvenir.
Ma tête, un amoncellement de débris biblique et de coranique.
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Le Royaume des Morts vs Sobek !
Posté le 4 Juin 2010 par Sobek
~~~~~~~~ Lorsque je fais une rétrospective de ma vie, je me demande si j'ai vraiment l'envie de continuer à vivre, le besoin de vivre cette vie actuelle qui est la mienne, que je le veuille ou non. Je me sens davantage un fardeau et une plaie pour les autres, eux qui doivent me supporter au quotidien. Ce sentiment que tout ce que je touche fini par pourrir, mais moi, je reste inéluctablement debout, vivant, néanmoins anéanti, complètement vidé à en perdre une partie de mon humanité, à perdre ce ...
