Posté le 22 Mai 2016 par Jack Oz dans la catégorie Divertissement
J'aime énormément l'histoire d'Alice au pays des merveilles ainsi que le jeu vidéo "Alice Madness returns" je me suis dis "tiens et si je combinais un peu des deux ?". Mais, comme j'avais une immense flemme d'inventer de nouveaux personnages, j'ai utilisé ceux présents dans une de mes histoires : "XVII Hortensia". Dont le résumé est ci-dessous :
Epsilon Hornig est le majordome du marquis Agelos de l'Alpha dans le marquisat d'Hortensia. Il vit donc dans le manoir de ce dernier entouré des autres domestiques : Sigma Pendragon, une très jeune sorcière aux pouvoirs démoniaques, Oméga Von Frankenstein, un docteur aux membres métalliques, et Gilbert, un bibliothécaire étrange et extravagant. Epsilon a été recueilli par une jeune paysanne et n'a aucun souvenir antérieur à son adoption mise à part un tatouage XVII gravé à son poignet et que son maître lui ordonne de cacher. Lui et son maître sont amants néanmoins il semble également dissimuler des secrets. En effet, il garde éternellement un masque sur son visage et ne le montre à quiconque. Chacun cache des choses et Epsilon tâchera de les découvrir en même temps que son passé.
Voilà voilà
Bien sûr, il y a d'autres personnages que je présenterai au fur et à mesure ^^ Voici donc le premier chapitre de la parodie de mon roman (Il y a quelques mots en allemand mais je mettrai la traduction ^^ ). J'espère que ce premier chapitre vous plaira 
( je tiens à rappeler bien sûr que ce texte m'appartiens et que le prendre sans mon autorisation reviens à le voler. Cela est parfaitement illégal, je vous fais confiance. )
I "Trinken sie mich" et la Porte. (* "Trinken sie mich" = "Buvez moi" ). (Note : Nightmare est le chef de la police d'Hortensia dans mon roman et le rival d'Epsilon ).
« Où suis-je… ? »
Epsilon Hornig ouvrit les yeux péniblement et en gémissant de douleur. Mystérieusement, ce ne fut point le soleil qu'il vit après une minutes au dessus de sa tête mais des racines d'arbres. L'endroit était espacé, étrangement éclairé et, à part ces racines, il n'y avait rien d'autre qu'il pouvait distinguer au dessus de lui. Il se trouvait donc sous terre mais comment avait-il fait ? Il se souvenais seulement d'une vertigineuse chute dont l'atterrissage avait été fort douloureux. Il finit par se redresser et contempla avec une grande surprise ses nouveaux vêtements, ces derniers étaient purement féminins ! Une robe bleu avec un tablier blanc, des collants rayés noirs et blancs et un nœud bleu dans ses cheveux noirs.
« Quel étrange accoutrement... » Chuchota-t-il.
Une fois complètement levé, il chercha un endroit où il pourrait sortir pourtant rien ne pouvait le ramener là-haut, mise à part une minuscule porte dans le mur de terre à sa droite. Bien sûr, il n'était pas assez petit pour entrer là-dedans ! Néanmoins une chose attira son attention. Cette chose était une fiole disposée sur ce qui semblait être une table. Le jeune homme l'empoigna et pu lire l'inscription marquée sur l'étiquette du contenant. ''Trinken sie mich'' y avait-il écrit. Buvez moi… Mais devait-il vraiment obéir et ingérer cette mixture verdâtre ? Il se demandait cela tout en hésitant à enlever le bouchon du récipient.
« Cesse de te poser de vaines questions et bois ! » Lui ordonna une soudaine voix, venant de nulle part.
Epsilon, prit de court, manqua de lâcher ce qu'il tenait et tenta de trouver l'origine de cet ordre.
« Je suis juste devant toi, à tes pieds, grand benêt ! »
Hornig baissa les yeux et reluqua curieusement la petite porte. Ce ne pouvait être elle, les portes ne parlaient pas ! Il s'accroupit et en toucha délicatement la poignée. Des yeux s'ouvrirent de part et d'autre de cette dernière et la serrure se transforma en bouche.
« Arrête ça !! » Cria furieusement la porte.
Epsilon se recula et tomba sur ses fesses en retenant un cri de surprise.
« Je rêve… C'est impossible… Dit-il, la bouche ouverte.
- Ne dis pas de bêtises et bois ça ! Tu l'as déjà fait une fois, je ne comprends guère pourquoi tu joues l'idiot Alice !
- Vous vous méprenez… Je me nomme Epsilon Hornig…
- Et puis quoi encore ?! Allez Liddell, dépêche toi ! »
Le jeune homme n'entendait pas le baratin incompréhensible de cette étrange porte. Il ne connaissait absolument pas ce certain Alice Liddell, il fallait bien croire que c'était un homme, ce personnage se trompait de personne assurément. Et puis Epsilon n'avait jamais mit les pieds dans cet endroit sordide, cela ressemblait plus à un terrier de lapin qu'à autre chose.
Le seul moyen de s'en aller était visiblement la fiole, il n'avait pas le choix.
« Si vous insistez, je vais boire votre potion…
- Enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! »
Hornig dégagea le bouchon du flacon de verre et le porta à ses lèvres avant d'avaler d'une traite son contenu. Le goût amer le fit grimacer et il eut le tournis pendant une dizaine de seconde. Les effets vinrent à lui rapidement : son environnement devint immense ainsi que l'entrée râleuse. Également, il fut dans le noir presque complet puisque enterré sous de colossaux tissus, ceux de sa robe. Il venait de rétrécir ! Nonobstant il était nu… Heureusement, grâce à deux ou trois manipulations de sa part, il put se confectionner à la hâte des habits de rechange. Une étoffe qu'il avait arraché puis attaché qui lui servit de robe encore une fois. Cela lui permit de sortir de son ancienne tenue.
« C'est bientôt l'heure du thé, va donc retrouver Hutmacher( * Chapelier ). Tu y trouveras Kaninchen (le lièvre) Hasen (le lapin) et Siebenschläfer (la souris). Cheshire t'y conduiras sûrement.
- Mais de quoi parlez vous ? Interrogea Epsilon, commençant à être agacé par tant de mystères.
- Sur le chemin tu commenceras sûrement à avoir du plomb dans la cervelle ! Maintenant, va t'en ! »
Hornig jurerai avoir Nightmare devant lui, cela attisa encore plus sa colère. Il poussa d'un coup de bras la porte vers l'extérieur et fut immédiatement aveuglé. La lumière du soleil l’inonda tout entier et les herbes hautes le noyèrent. Quand Epsilon recouvrit la vue, le monde s'offrant devant lui l'intéressa tout de suite. Un sentiment d'émerveillement s'empara de son coeur et il laissa son regard vagabonder entre la terre et le ciel. A ses côtés plusieurs fleurs, démesurément grandes bien sûr, poussaient harmonieusement, des Hortensias, des Roses, des Violettes… Des champignons aussi. Et ce mélange créait des couleurs chaudes et somptueuses. Dans le ciel, des nuages en forme de cartes à jouer se disputaient la place avec quelques oiseaux étonnants dont la plupart ressemblaient à des arc-en-ciel plumés. Le sol était fait en dallage de pierres tâchées par du rose, du vert ou du bleu. Seigneur, où avait-il atterrit ?
Suivant son instinct, Epsilon s'engagea dans un chemin menant vers une forêt, le sourire aux lèvres, il appréciait cet endroit.
Epsilon Hornig est le majordome du marquis Agelos de l'Alpha dans le marquisat d'Hortensia. Il vit donc dans le manoir de ce dernier entouré des autres domestiques : Sigma Pendragon, une très jeune sorcière aux pouvoirs démoniaques, Oméga Von Frankenstein, un docteur aux membres métalliques, et Gilbert, un bibliothécaire étrange et extravagant. Epsilon a été recueilli par une jeune paysanne et n'a aucun souvenir antérieur à son adoption mise à part un tatouage XVII gravé à son poignet et que son maître lui ordonne de cacher. Lui et son maître sont amants néanmoins il semble également dissimuler des secrets. En effet, il garde éternellement un masque sur son visage et ne le montre à quiconque. Chacun cache des choses et Epsilon tâchera de les découvrir en même temps que son passé.
Voilà voilà
Bien sûr, il y a d'autres personnages que je présenterai au fur et à mesure ^^ Voici donc le premier chapitre de la parodie de mon roman (Il y a quelques mots en allemand mais je mettrai la traduction ^^ ). J'espère que ce premier chapitre vous plaira ( je tiens à rappeler bien sûr que ce texte m'appartiens et que le prendre sans mon autorisation reviens à le voler. Cela est parfaitement illégal, je vous fais confiance. )
I "Trinken sie mich" et la Porte. (* "Trinken sie mich" = "Buvez moi" ). (Note : Nightmare est le chef de la police d'Hortensia dans mon roman et le rival d'Epsilon ).
« Où suis-je… ? »
Epsilon Hornig ouvrit les yeux péniblement et en gémissant de douleur. Mystérieusement, ce ne fut point le soleil qu'il vit après une minutes au dessus de sa tête mais des racines d'arbres. L'endroit était espacé, étrangement éclairé et, à part ces racines, il n'y avait rien d'autre qu'il pouvait distinguer au dessus de lui. Il se trouvait donc sous terre mais comment avait-il fait ? Il se souvenais seulement d'une vertigineuse chute dont l'atterrissage avait été fort douloureux. Il finit par se redresser et contempla avec une grande surprise ses nouveaux vêtements, ces derniers étaient purement féminins ! Une robe bleu avec un tablier blanc, des collants rayés noirs et blancs et un nœud bleu dans ses cheveux noirs.
« Quel étrange accoutrement... » Chuchota-t-il.
Une fois complètement levé, il chercha un endroit où il pourrait sortir pourtant rien ne pouvait le ramener là-haut, mise à part une minuscule porte dans le mur de terre à sa droite. Bien sûr, il n'était pas assez petit pour entrer là-dedans ! Néanmoins une chose attira son attention. Cette chose était une fiole disposée sur ce qui semblait être une table. Le jeune homme l'empoigna et pu lire l'inscription marquée sur l'étiquette du contenant. ''Trinken sie mich'' y avait-il écrit. Buvez moi… Mais devait-il vraiment obéir et ingérer cette mixture verdâtre ? Il se demandait cela tout en hésitant à enlever le bouchon du récipient.
« Cesse de te poser de vaines questions et bois ! » Lui ordonna une soudaine voix, venant de nulle part.
Epsilon, prit de court, manqua de lâcher ce qu'il tenait et tenta de trouver l'origine de cet ordre.
« Je suis juste devant toi, à tes pieds, grand benêt ! »
Hornig baissa les yeux et reluqua curieusement la petite porte. Ce ne pouvait être elle, les portes ne parlaient pas ! Il s'accroupit et en toucha délicatement la poignée. Des yeux s'ouvrirent de part et d'autre de cette dernière et la serrure se transforma en bouche.
« Arrête ça !! » Cria furieusement la porte.
Epsilon se recula et tomba sur ses fesses en retenant un cri de surprise.
« Je rêve… C'est impossible… Dit-il, la bouche ouverte.
- Ne dis pas de bêtises et bois ça ! Tu l'as déjà fait une fois, je ne comprends guère pourquoi tu joues l'idiot Alice !
- Vous vous méprenez… Je me nomme Epsilon Hornig…
- Et puis quoi encore ?! Allez Liddell, dépêche toi ! »
Le jeune homme n'entendait pas le baratin incompréhensible de cette étrange porte. Il ne connaissait absolument pas ce certain Alice Liddell, il fallait bien croire que c'était un homme, ce personnage se trompait de personne assurément. Et puis Epsilon n'avait jamais mit les pieds dans cet endroit sordide, cela ressemblait plus à un terrier de lapin qu'à autre chose.
Le seul moyen de s'en aller était visiblement la fiole, il n'avait pas le choix.
« Si vous insistez, je vais boire votre potion…
- Enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! »
Hornig dégagea le bouchon du flacon de verre et le porta à ses lèvres avant d'avaler d'une traite son contenu. Le goût amer le fit grimacer et il eut le tournis pendant une dizaine de seconde. Les effets vinrent à lui rapidement : son environnement devint immense ainsi que l'entrée râleuse. Également, il fut dans le noir presque complet puisque enterré sous de colossaux tissus, ceux de sa robe. Il venait de rétrécir ! Nonobstant il était nu… Heureusement, grâce à deux ou trois manipulations de sa part, il put se confectionner à la hâte des habits de rechange. Une étoffe qu'il avait arraché puis attaché qui lui servit de robe encore une fois. Cela lui permit de sortir de son ancienne tenue.
« C'est bientôt l'heure du thé, va donc retrouver Hutmacher( * Chapelier ). Tu y trouveras Kaninchen (le lièvre) Hasen (le lapin) et Siebenschläfer (la souris). Cheshire t'y conduiras sûrement.
- Mais de quoi parlez vous ? Interrogea Epsilon, commençant à être agacé par tant de mystères.
- Sur le chemin tu commenceras sûrement à avoir du plomb dans la cervelle ! Maintenant, va t'en ! »
Hornig jurerai avoir Nightmare devant lui, cela attisa encore plus sa colère. Il poussa d'un coup de bras la porte vers l'extérieur et fut immédiatement aveuglé. La lumière du soleil l’inonda tout entier et les herbes hautes le noyèrent. Quand Epsilon recouvrit la vue, le monde s'offrant devant lui l'intéressa tout de suite. Un sentiment d'émerveillement s'empara de son coeur et il laissa son regard vagabonder entre la terre et le ciel. A ses côtés plusieurs fleurs, démesurément grandes bien sûr, poussaient harmonieusement, des Hortensias, des Roses, des Violettes… Des champignons aussi. Et ce mélange créait des couleurs chaudes et somptueuses. Dans le ciel, des nuages en forme de cartes à jouer se disputaient la place avec quelques oiseaux étonnants dont la plupart ressemblaient à des arc-en-ciel plumés. Le sol était fait en dallage de pierres tâchées par du rose, du vert ou du bleu. Seigneur, où avait-il atterrit ?
Suivant son instinct, Epsilon s'engagea dans un chemin menant vers une forêt, le sourire aux lèvres, il appréciait cet endroit.
