Chapitre 8 :
Plus le temps passait, plus j’en apprenais sur Erwin et sa manière de vivre, l’organisation de son quotidien. Sa tante étant tout autant absente que ma mère (même plus), il vivait presque en autarcie dans sa maison reclus au fond d’une forêt elle-même recluse au fond de l’île. Moi qui me croyais autonome…il s’occupait constamment de la maison, la nettoyait et repeignait, lavait le sol le carrelage, tables et meubles, retirais les feuilles et autre débris et choses que le vent appor...
Chapitre 7 :
Nous marchâmes sur un kilomètre, d’abord le long des côtes, puis en prenant un chemin plus loin qui semblait couper la forêt en deux. Je n’ai eu que peu d’occasions de visiter une « vraie » forêt dense. L’île possédait beaucoup de recoins naturels et sauvages. Les villes et les villages vivaient en harmonie avec la végétation et même la capitale était assez fleurie. Mais cette fois-ci, ce n’était pas une nature contrôlée et droite, si partielle, mais profonde, sauvage, complète. J’...
Chapitre 6 :
Depuis que j’ai sympathisé avec ce drôle d’oiseau qu’était Erwin, nous partagions nos retours en bus. Les dix premières minutes se passaient en la compagnie de Molly et je le voyais souvent reclus dans un coin du bus, me jetant quelque furtifs regards afin de voir s’il avait l’occasion de me rejoindre. Une fois que Molly descendait, Erwin arrivait doucement, presque discrètement vers moi et l’on partageait le reste du trajet ensemble. La plupart du temps, nous étions silencieux et ...
Chapitre 5 :
Je tournais la clé de la serrure et ouvrit la porte. Erwin, aussi trempé que moi, se tenait derrière et me suivait comme mon ombre. Il a fallu que l’on pique un sprint entre l’arrêt de bus et ma maison, comme si ça nous aurait aidé à être plus sec à l’arrivé. Je fermais la porte après qu’il soit entré et posa mon sac sur une chaise.
-Quand est-ce que l’ami de ta tante vient te chercher ?
-à 19h30, dans deux heures donc…Tu…Tu es sûr que je ne dérange pas ?
-Bien sûr que non, ...