Chapitre 7 :
Nous marchâmes sur un kilomètre, d’abord le long des côtes, puis en prenant un chemin plus loin qui semblait couper la forêt en deux. Je n’ai eu que peu d’occasions de visiter une « vraie » forêt dense. L’île possédait beaucoup de recoins naturels et sauvages. Les villes et les villages vivaient en harmonie avec la végétation et même la capitale était assez fleurie. Mais cette fois-ci, ce n’était pas une nature contrôlée et droite, si partielle, mais profonde, sauvage, complète. J’...
Chapitre 8 :
Plus le temps passait, plus j’en apprenais sur Erwin et sa manière de vivre, l’organisation de son quotidien. Sa tante étant tout autant absente que ma mère (même plus), il vivait presque en autarcie dans sa maison reclus au fond d’une forêt elle-même recluse au fond de l’île. Moi qui me croyais autonome…il s’occupait constamment de la maison, la nettoyait et repeignait, lavait le sol le carrelage, tables et meubles, retirais les feuilles et autre débris et choses que le vent appor...
Chapitre 3 :
C’était la première fois que je pouvais enfin me poser pour l’analyser. Le dos appuyé au mur, le regard allant de haut en bas, j’examinais ce petit nouveau, et quelle image donnait-t-il aux autres.
Il était plus ou moins isolé des autres. Pas physiquement isolé à vrais dire, car il se trouvait dans une partie de la cour où il y avait en vérité pas mal de monde. Plutôt…mentalement isolé, comme si il se moquait éperdument de qui était où et la distance avec laquelle il était avec ce...