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Comme un désir impulsivement puéril
Estompé en quelques strophes mal écrites
Dans mes années de pures insouciances
Mes onze ans de pensées viles
Dont les failles interdites
Violées pour finir
En de plus bêtes excuses mal dites.

Comme une interminable attente
Des heures et des nuits languissantes
D'une impatience de perdre conscience
Pour échapper aux larmes abondantes
D'une réelle illusion de souffrances
Mes douze ans, l'année d'une peur accablante
Que chaque jour je passais endormi.

Comme un sillon tracé sur...

Le paysan de Bontan ou, comme les villageois l'appelaient, le vieux faucheur était un homme humble dont le bonheur simple faisait des envieux. Il était marié à la belle Irina, une femme du peuple qui, l'heure de midi sonnant, lui apportait dans son champs sa maigre pitance généralement constituée d'une soupe d'eau chaude mêlée à quelques menus légumes. Ce frugal repas le contentait tout de même pour sa journée de durs labeurs. Durant ses longues heures de travail acharné, le train passant au loi...

Obéis leur si tu le veux
Vaincs ta seule peur auprès des dieux
Ils n'ont de force que de faiblesses
Deviens écorce, oublie et laisse
Et cherche ailleurs pour ta sagesse.

Le ciel est dégagé et laisse voir un soleil étincelant. Là, à la lisière de la forêt, allongée dans l'herbe, se trouve une femme. Un chien gambade près d'elle accompagné d'un homme d'âge mûr. Ce dernier s'approche de la femme qui, les yeux mi-clos, ne le voit pas arriver. L'homme se penche au-dessus d'elle en tournant la tête à droite puis à gauche cherchant un quelconque signe de vie mais il n'y a nulle autre présence que la leur et celle du chien. Décidé et pressé, il sort un un couteau de sa ...