Littérature et autres lectures. - page 2

Vous vous tapez à moitié le même programme que l'agreg... C'est pratique pour les préparateurs, qui sont souvent aussi dans les jurys quoi.

J'ai envie de lire du Ezra Pound...
Et aussi Althusser...

L'élitisme est un faux-problème au fait.

De quelles élites parle-t-on ? u_u

Bon, moi, j'ai encore ouvert des bouquins en ne lisant que quelques phrases trouvées par ci par là.

Je pense que je vais essayé de finir celui que j'avais ouvert de Zweig. La confusion des sentiments, je crois.

Je suis en train de lire Cosmétique de l'ennemi d'Amélie Nothomb.

Punaise, c'est...

ça t'ouvre les yeux sur certaines choses de la réalité..

Ce n'est pas le meilleur qu'elle est fait, mais il a quand même attiré mon attention, & je suis pressée de prendre le métro tout à l'heure pour le continuer xD bon je peux aussi là, mais après je risque de m'ennuyer dans les transports

Cosmofobia de Lucia Etxebarria.

Tout le roman est centrée sur la vie d'un quartier populaire de Madrid ainsi que de ses habitants. Un livre polyphonique si je puis dire. Chaque chapitre raconte la vie de l'un d'entre eux, son passé, ses espoirs, ses craintes, sa culture, sa vie présente et surtout sa place dans le quartier et les relations que le personnage tisse ou ne veut pas tisser avec les autres. Il arrive que les chapitres soient écrits à la première personne, mais là un contexte précis justifie ce choix.
Le premier chapitre est assez déroutant par sa longueur. On ne sait pas où l'auteure veut nous emmener. Je me suis même dit à la moitié du chapitre : "Ne me dis pas que ça va être comme ça jusqu'à la fin. Je vais m'ennuyer". A la lecture du second chapitre, j'ai enfin compris comment le livre était découpé (ce que je vous avais décrit plus haut) et là on respire ... pour le moment. Trop de vies à connaître, trop de vies à vivre, trop de vies à vivre avec, des relations troubles, des relations complexes, des relations qui ne veulent pas se créer, des relations conflictuelles, un passé trop présent ou que l'on revit quotidiennement. C'est un peu tout ça la "cosmophobie". C'est effrayant, on en est asphyxié, mais on ne peut pas s'empêcher d'être indifférent à tout ce monde, et quelque part, même si on le nie profondément, on aime ça.

Oui, ce roman traite vraiment très bien le trouble d'une passion entre un professeur et son élève et je dois dire que Zweig est vraiment très fort dans ce qui concerne l'anlayse psychologique !

En ce moment je lis La Religieuse de Diderot, qui dénonce l'anéantissement du corps qu'impose la religion et toutes la cruauté des religieuses qui sont vraiment mesquines. Diderot s'en prend à l'absence de liberté qu'engendre la religion et là j'attaque la partie des amours lesbiennes entre deux soeurs =D !

Après, je commence Clarissa de mon auteur fétiche Zweig.

Moi ce que j'aime bien chez Zweig c'est la manière qu'il a d’embellir son propos dans de jolies phrases. Ce deviendrait presque musicale quand on y réfléchi. Et puis pour le coup j'ai vraiment pris du plaisir à lire ce bouquin. Le Livre était d'une belle collection. Je ne me rappelle plus trop du nom de l'imprimeur mais ça changeait des livres de poche de la fnac : couverture-plastique et papier-chiotte.

Au passage : Heureux d'apprendre que c'est ton auteur fétiche '-)

J'espère que tu vas en lire d'autres du même auteur ! C'est toujours aussi passionnant.

Alors, j'entame Contre Sainte-Beuve de Proust et L'Innommable de Beckett ! Les lectures à la plage sont très agréables !

J'ai lu Des Milliards de Tapis de Cheveux d'Andreas Eschbach. Je l'ai commencé en craignant de m'ennuyer (déjà à la lecture de la quatrième de couverture...) et je me suis surpris à apprécier ! Je le recommande ^^ C'est la science fiction idéale pour philosopher sur les notions d'historicité, de temps, d'immortalité... C'était une lecture pour notre cours sur les représentations du futur.

Là je me suis attaqué à l'intégral de Lewis Carroll, en commençant par le classique Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles, puis De l'Autre Côté du Miroir et ce qu'Alice y Trouva. J'adore ^^

Sinon j'aime bien Fred Vargas. Entre deux romans j'ai lu son Petit traité de toutes vérités sur l'existence. C'est pas d'un genre qui plait à tout le monde mais j'ai beaucoup aimé.

Et puis sinon mes lectures d'ado xD : Artemis Fowl, Harry Potter, La Trilogie de Bartiméus, La Moïra, Gallica, l'Épouvanteur...

La dichotomie fond / forme est tenace, et la façon d’enseigner la littérature, à n’importe quel niveau, n’engage pas trop à en être critique. Pourtant, il faut tenir que tout pense dans la littérature, et jusqu’à la lettre, pour que l’écrivain ne soit pas le bouffon de la pensée, ce rhéteur qui enjolive son propos à défaut de pouvoir l’appuyer. Et si Zweig n’était pas un psychologue qui préfère écrire une nouvelle plutôt qu’un traité, mais quelqu’un qui ne peut dire ce qu’il veut dire qu’à sa manière ? Cette manière ne serait plus réductible à une esthétique, elle serait en elle-même façon de pensée, et matière pleine et entière à une anthropologie. On pourrait prendre la littérature au sérieux.

Déterrons ce joli sujet !

Je viens de commencer ce matin : Journal d'un vieux fou de Junichirô Tanizaki

Je suis en train de lire sous conseil du monsieur au dessus, la chouette aveugle de Sadegh Hedayat.

Mes romans préférés:
-Les romans policiers de Camilla Läckberg.
-La Cité de la Joie de Dominique Lapierre.
-La rivière et son secret de Zhu Xiao Mei.
-Rashômôn et autres nouvelles d'Akutagawa Ryunôsuke.
-Les romans policiers de Michael Connelly.
-La maison des esprits d'Isabel Allende.

Pour ce qui est du Théatre, je ne suis pas un grand amateur mais je lis de la poésie. J'adore le poète chilien Pablo Neruda.