En couple avec un Asperger / Autiste ? - page 1

Je comprend pas ce que c'est le syndrome d'Asperger, j'ai beau avoir cherché je comprend toujours pas
Mais après c'est comme tout handicap je pense, qu'il soit physique ou pas

L'important, c'est de voir si on peut le supporter, si on peut accepter d'être avec la personne malgré ce handicap
Certains peuvent, d'autres non
Donc en sortant avec, tu devais t'imaginer ce à quoi la relation allait ressembler
Evidemment, la réalité est plus dure que ce qu'on s'imagine, après c'est en ton âme et conscience que tu fais tes choix

Personnellement, je suis sorti avec un séropositif
Ca ne m'a pas gêné, je savais ce qu'il était, nous étions au clair l'un pour l'autre, et... Ca n'a pas marché pour d'autres raisons, mais j'étais au courant de ce handicap, et j'aurais continué d'être avec lui si il n'y avait pas eu les autres soucis...

Quand tu es au courant du handicap de l'autre, il faut s'imaginer ce à quoi la relation va ressembler, et savoir si on pourra y faire face ou non

Le syndrome d'Asperger, à ce que j'en ai compris, c'est une absence totale d'empathie envers les autres, une incapacité à comprendre certains signes (comme l'ironie ou le langage corporel), c'est aussi ne pas ressentir les sentiments comme les autres. Par exemple, il aime ses parents, mais s'il ne pouvait pas les voir, ce serait pas grave, il s'en fiche. C'est aussi être honnête, trop honnête en permanence : te faire une remarque sur ton poids alors que lui même à 10kilo de plus à perdre. C'est te dire qu'il est avec toi : "Pas pour ton physique, nan, je préfère les mecs comme si ou comme ça, mais juste parce que tu es gentils et parce que j'aime bien parler avec toi". Les Asperger ressentent des sentiments amoureux, mais ne les expriment pas de la même manière, il apprécie en gros la présence de l'autre tout les jours, mais ne ressentent pas trop les besoins de l'autre.
Dans mon cas, il ne peut pas m'embrasser, mais il veut me prendre dans ses bras, je peux (il aime ça) que je lui fasse du bien, mais n'arrive pas, ne comprend pas vraiment pourquoi il devrait m'en faire en échange.
Mon copain n'est pas encore diagnostiqué, il suppose être autiste depuis toujours, moi au début je me disait "oh, nan, c'est juste que je suis son premier copain" mais maintenant que je le connais, je vois bien que c'est plus compliqué que ça, que certains signes (ne me concernant pas par exemple) confirme qu'il l'est.
Peut-être qu'une fois diagnostiqué ce sera plus facile, je sais pas.
Je pense pouvoir accepter son "handicap" je suis prêt à le faire, je l'aime, mais je sais pas comment je dois prendre les choses, comme y trouver un équilibre.

Ah c'est sur que ça va être très dur pour toi

Quand on donne,c'est même pas POUR CA qu'on le fait, mais on aime recevoir en retour...

Ton copain ne voit peut être pas ce qui te fait du bien ou l'intérêt de te rendre la pareille, mais c'est comme pour tout dans ce cas:

Vous êtes un couple, vous devez parler, communiquer, exprimer vos envies, vos angoisses, vos joies, vos peines

Dis lui, tout simplement. Que tu l'aimes, que tu comprends qu'il l'exprimes autrement, mais qu'il devrait faire des efforts, te rendre la pareille
Qu'il comprenne pourquoi ou non, à la limite tu t'en fous. Tu sais que ça te ferait du bien, ça va pas le tuer, alors si il tient à toi il devrait être plus "démonstratif"

Bref, tout est histoire de discussion, le tout est de mettre les choses à plat et d'expliquer point par point ce qui va, ce qui ne va pas, et ce que vous pouvez faire chacun de votre coté pour améliorer ça

Tiens, j'ai quelques caractérstiques de ce syndrôme
A l'opposé, j'ai une grande empathie qui m'handicape un peu trop, du coup x)

Eh bien euhhhh je pense que je pourrais être avec quelqu'un comme ça. Je ne sais pas trop. Mais on aurait des points communs ^^

Qu'on arrête de diagnostiquer à tout va, la société irait beaucoup mieux. Ce que tu décris n'est pas forcément lié à une forme d'autisme. Si tu veux y mettre un nom ce serait plutôt ce fameux terme fourre tout de bipolarité qu'on entend dans tous les journaux. C'est pas parce qu'il n'est pas empathique qu'il te balance des mots vexants/blessants. Il est peut-être à tel moment dans une colère incontrolable qui ne lui permet pas d'être posé. J'avance des hypothèses parce que je ne connais pas en soi la situation concretement. Mais s'il en ressent le besoin, si ça l'handicape, qu'il aille parler avec un psychologue prescrit par son médecin traitant (généralement, les médecins traitants orientent assez bien).
Lorsqu'il libérera déjà une certaine parole, une certaine colère, il sera peut-être déjà plus apaisé avec ses sentiments.

Bon courage !