Les addictions, saines ou malsaines, toutes mauvaises ? - page 1

Salut
Il y a des personnes qui ont développé une totale dépendance pour certaines activités. Certaines sont addicts aux séries télé, aux jeux vidéo, d’autres aux jeux de hasard, d’autres aux réseaux sociaux, d’autres aux t’chats sur Internet ou par sms… d’autres aux jeux de société comme les échecs, etc. d’autres encore aux activités sportives etc… Toutes ces personnes, il leur faut leur dose quotidienne, sinon le manque se fait cruellement sentir.

J‘en ai une personnellement, qui me gâche assez la vie, et ceci, depuis plusieurs années, et je commence à ressentir le besoin de m’en défaire car je suis en train de glisser sur une pente assez dangereuse qui menace mes études et ma vie en général.

C’est tout simplement… la lecture. J’en suis totalement fou. Depuis le primaire il m’arrive assez souvent d’avoir un livre ouvert en cachette sur les genoux. La chose devient pathologique car dès que j’arrive aux dernières pages une angoisse me saisit : la peur de finir le livre, l’anxiété de vivre le vide qui va s’en suivre, la terreur de ne pas trouver immédiatement un autre ouvrage digne d’être lu… Alors sans aucune logique, au fur et à mesure que le paquet de feuilles qui restent à lire mincit, je me mets à la recherche d’autre chose, commençant plusieurs romans pour sélectionner celui qui va remplacer l’actuel !

On m’a toujours dit «C’est bien !! » Non ce n’est pas bien du tout car cette addiction me prend tout mon temps et consume ma vie. Je ne fais plus rien d’autre, mon travail à la fac s’accumule, mes dossiers attendent, mes rangements patientent…

Lorsque j’habitais chez mes parents ils s’occupaient de tout, mais maintenant j’ai l’impression que je ne ferais jamais rien de bon dans ma vie.
Chez mes parents j’avais l’obligation de sortir, d’aider, de me mettre à table, etc. mais maintenant que je suis seul je me laisse aller. Il m’est déjà arrivé d’oublier de renouveler un abonnement, refaire la carte de quelque chose, repayer la police d’assurance qui arrivait à son terme ou d’autres obligations de ce genre. Je remets toujours le tout au lendemain puis au surlendemain, puis… je finis par oublier.
Est-ce que je serais capable un jour de me prendre en main et de vivre une vie normale et de m’occuper correctement de mes études, mon travail, mes amis, ma famille…. ?

Comment arriver à ne pas refuser systématiquement tout ce qui peut m’éloigner du monde des personnages de mon livre du moment.
J’habite dans le campus et à part le sport obligatoire je ne fais rien d’autre de ma vie que mes cours (le minimum strict) et l’assouvissement de ma chère passion, toujours aussi grandissante, aussi dévorante!

Si tu as vécu la même chose, avec la même activité ou une autre, dis-moi comment tu es parvenu à t’en sortir.
Merci

Tu peut toujours entrer dans un club de lecture ou sortir dans un café littéraire, ça te ferais sortir et rencontrer des personnes tout en restant dans ton univers ce qui te faciliteras la tache. Si tu partage la même passion qu'eux échanger seras plus facile et comme eux feront d'autre chose en plus de la lecture je pense ba il pourront t'aider a faire autre chose

Salut,

Pour ma part il y a eu une époque où je fus très addict à l'informatique (mais pas aux jeux vidéos, merci de ne pas faire d'amalgame ).

C'était une période du collège où j'étais assez replié sur moi-même et je cherchai à lutter contre cet ennui par les moyens qui étaient en ma possession.

Aujourd'hui, même si je peux me passer facilement d'Internet pendant 2 semaines, cela ne m'empêche pas de garder des mauvaises habitudes, et de me mettre sur le PC, même pour faire autre chose.

J'ai également constaté que je remplaçai instinctivement cette addiction par une autre quand le besoin se fait trop sentir d'avoir ma "dose".

Il est donc très primordial pour moi, et pour beaucoup de personnes ayant une "personnalité toxicomane" de s'occuper l'esprit à diverses activités pour ne pas tomber dans l'excès de l'une d'entre elles, et donc d'organiser un petit planning de la journée (x heures d'ordinateur, x heures de balade à l'extérieur, x heures de sieste, etc...).

Ce qui reste le plus efficace pour moi c'est être en présence d'autres personnes, elles me permettent de me motiver à faire des choses que je n'aurait pas fait seul (procrastination bonjour), et parfois me faire découvrir de nouvelles activités.

J'espère t'avoir éclairé un peu.

Salut,

Ce qui a attiré mon attention dans ton récit, c'est quand tu dis que finir un livre t'angoisse de par le vide qui s'ensuit après. Je trouve ça intéressant, tu en as conscience, c'est le point positif. Apprends à fermer les yeux un instant et à te confronter directement à ce vide, ce "rien". Dis toi que cela ne veut pas signifier que tu es mort, que tu n'existes pas. Identifie tes appuis, ton corps, fais corps avec ton corps, tu es présent, ici, maintenant.

Ne t'arrête pas définitivement de lire non plus, c'est quand même plus agréable qu'une addiction aux jeux onlines ;-)

Tu as des amis qui t'aiment et te le montrent ? Ça aide à se sentir rassurer et à avoir confiance en soi. Je te souhaite bon courage !

Moi je dirais au lieu de chercher le prochain livre qui vaux le coup d'être lu, écris le

Les addictions peuvent être effectivement diverses et variées ...

Pendant mon adolescence, j'étais totalement addict à l'informatique.
Cependant, me concernant, c'était plutôt un choix "par défaut", un refuge, je dirais, face à la vie extérieure qui ne voulait pas de moi.

Je ne suis plus un adolescent, et je ne pense pas avoir un trop gros problème d'addiction aujourd'hui : en effet, je sors lorsque je le peux pour faire autre chose, je vois des gens, je bouge ...

Je dirais, globalement, que le seul point que je néglige concerne les tâches ménagères ... mais il faut dire que je préfère, évidemment, être sur le PC que de passer l'aspirateur

Je ne sais pas quels conseils te donner pour diminuer cette addiction.
Trouver autre chose qui te plaise, et te permettre d'oublier cet unique refuge, d'en avoir plusieurs ?

Te forcer à faire les trucs chiants quand tu dois les faire ?

Moi je suis adict aux crêpes, au caramel beurre salé, au boules de coco...
Je suis aussi adict aux bisous, aux câlins, a un grand roux aux yeux vert...

Merci à tous pour votre aide, il y a de bonnes idées à retenir.

Les cafés littéraires oui j'aime bien, ainsi que les clubs de lecture, je vais me renseigner, je ne sais pas s'il y en a dans la ville où j'habite maintenant.
Yohanan, oui ça serait idéal de remplacer progressivement une addiction par d'autres activités, il faut se forcer, je n'en ai ni le courage ni l'envie, mais je vais me forcer, je n'ai pas le choix.

Bastaya tu as bien compris ma tourmente, effectivement le "vide" ressenti est comparable a la mort, une mort d'une partie de moi même, j'en ai conscience, et la peur qui me saisit est instinctive, elle me met dans un malaise, une tristesse, un sentiment de solitude qui m'imprègne pendant la lecture de toute la partie finale du livre. Puis la fin c'est... l'anéantissement ! Il n'est pas rare que je retourne lire le même livre depuis le début pour rester dans ce rêve dont je me nourris...

Non Pantasia je ne peux pas écrire, je suis dur avec moi même, j'en serais incapable, j'ai lu des ouvrages extraordinaires, d'auteurs tellement brillants, que mes textes me paraîtront bien fades et insignifiants en comparaison.

"- Phylos : je ne sais pas quels conseils te donner pour diminuer cette addiction.
Trouver autre chose qui te plaise, et te permettre d'oublier cet unique refuge, d'en avoir plusieurs ?"

C'est un peu pour ça que je suis là

LordCedric je suis aussi addict à la crêperie bretonne du coin et à leur crêpe au caramel au beurre salé. Il ne manque que le grand roux aux yeux verts (mais il peut les avoir bleus et ne pas être roux ça ne me pose pas de problème)

Je trouve cette idée très bonne. Vraiment. Ne sois pas trop dur avec toi même. Je suis certaine que tu peux faire de grandes choses. Tiens, je sais pas si tu as déjà fait ça. Peut-être. Prends un cahier, que t'as sous la main, et écris ce qui te vient dans la tête. Spontanément. Tes angoisses, tes peurs, tes chagrins mais aussi tes meilleurs souvenirs, tes bonheurs, tes meilleurs lectures. Passer de l'attitude de spéctateur dans la lecture à celle d'acteur dans l'écriture peut être un pas, déjà

Bon courage ! Et viens nous tenir au courant.

Oui Bastaya, c'est effectivement une bonne idée.
Je vais essayer d'écrire des petites nouvelles que je partagerai avec vous ici
dans le blog.
Merci à vous tous,