questions existentielles - page 9
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#161 1/01/2018 à 19:08
Je vais répondre au premier :
Je pense qu’observer une personne permet en effet de bien connaitre celle-ci car au cours de notre vie, des événements se produisant nous avons tous une façon différente de réagir à ce même événement mais je pense que observer ne suffit il faut parler aussi et plein d’autres interactions mais j’en viens à ma question

Peut-on nous connaître nous mêmes à la perfection ?
"Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur" - Peter Pan
#162 1/01/2018 à 19:19
Je ne pense pas, il y a toujours une part d'inconscient qu'on cherchera toujours à connaître et qui nous échappera... Je ne pense pas qu'on puisse être complètement conscient de soi... Mais on peut toujours essayer, c'est p'têt mieux, d'ailleurs d'essayer de se connaître plutôt que d'accepter de ne pas se connaître...

Pourquoi certaines personnes utilisent les mots à tort et à travers, sans chercher à comprendre le sens de ce qu'ils utilisent?
Je pense donc je ne vous suis pas et tout ce qui ne me tue pas ne me rend pas plus fort pour autant

Satius est supervaqua scire quam nihil
#163 1/01/2018 à 19:30
J’avoue que j’ai du mal a y répondre mais je dirais que dans la société moderne nous avons pris l’habitude de se faire apporter les réponses sur un plateau d’argent donc pour les moins temera ou curieux donc la paresse de chercher par soi même,etc

En parlant de sa comment est-on arriver au point de ne plus rien faire par soi même ?
"Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur" - Peter Pan
#164 1/01/2018 à 19:37
Bah l'automatisation a donné la mauvaise habitude aux gens de ne plus faire par eux-même, mais aussi l'exploitation de gens auxquels on veut éviter de penser (les enfants qui s'occupent de fabriquer nos pompes etc.) fait qu'une fois un défaut dans un produit on ne cherche pas à le réparer puisqu'il est produit par milliers on en rachète un.

Après on peut quand même changer ça à son échelle ^^ en reprisant ses pantalons et chaussettes, en essayant de réparer son horloge, en cuisinant soi-même, en ouvrant un dico ou une encyclopédie plutôt que wiki etc.

Un système politique réellement populaire (au sens politique du peuple/pour le peuple) est il encore possible dans le monde aujourd'hui?
Je pense donc je ne vous suis pas et tout ce qui ne me tue pas ne me rend pas plus fort pour autant

Satius est supervaqua scire quam nihil
#165 8/01/2018 à 21:21
A part , le systhème politique du confédéralisme démocratique du Rojava kurde je connais pas un autre systhème mis en place de nos jours réellement par le peuple pour le peuple,y fait rever mais est attaqué de tout les cotés , par DAESH , les pays aux alentours ... Donc confu . Plus tard pourras -t'il avoir la paix dans le monde entier ?
Dernière mise à jour le 8/01/2018 à 21:25 par Azadi.
#166 8/01/2018 à 23:58
Kant voit la fin de l'histoire comme une unité des états dans une société des nations pouvant régler (me semble-t-il) les conflits par un droit international. Dans ce sens, l'histoire a quasiment atteint sa fin et finalité. Seulement pas encore la paix totale. Je pense que la paix universelle et durable pourraît être le prolongement de cet espoir de Kant, la finalité que le monde actuel déjà supposément organisé sous la société des nations qu'est l'ONU se serait fixé après avoir déjà atteint celle du philosophe. Dans l'idée où seul un progrès de l'histoire en faveur de sa finalité, on peut supposer que la paix universelle arrivera un jour, mais du même coup signera la fin de l'histoire.
Dans laperspecrive plus négative et éventuellement rationnelle que l'humain ne peut réellement se passer de conflit, on peut définir la paix mondiale comme étant le moment où l'espèce humaine, trop amoindrie par quelque pandémie ou éradiction totale ne piurra plus être source de conflits. Ainsi, lorsque l'espèce humaine viendra à disparaître la paix sera totale jusqu'à ce que l'évolution potentiellement fasse que quelque autre animal semette à créer des guerres.

Dans un film comme ,Seven’ ou quelque polar morbide, doit on considérer le personnage du coupable sordidecomme abominable ou génial?
Et le cinéaste/auteur doit il faire peur par ses idées glauques et susciter l'admiration ou seulement être source de celle-ci sans manifester chez nous d'inquiétude?
Je pense donc je ne vous suis pas et tout ce qui ne me tue pas ne me rend pas plus fort pour autant

Satius est supervaqua scire quam nihil
#167 17/02/2018 à 22:32
Il se trouve que ça fait plusieurs semaines que je me pose la question et que je n'ai pas réussi à trouver de réponse claire et incontestable mais il me semble que c'est le monde binaire qui fait qu'on se "sent homme/femme" et donc que c'est le fait de grandir dans une enfance où tout est genré... Et c'est pour ça qu'un non-non-binaire, comme tu dis ne peut se figurer ce qu'est qu'être non-binaire puisque ne vit que dans un monde binaire et genré.
Mes réflexions m'ont d'ailleurs fait venir à la conclusion que si je me prétends agenre c'est parce que je n'ai pas grandi dans un environnement binaire et ainsi que je n'ai pas la notion de ce que c'est que de se sentir femme/homme.
J'avoue ne as comprendre ta question sur les exceptions... Si j'ai compris les autres de travers, fais le moi savoir aussi ^^
Je pense donc je ne vous suis pas et tout ce qui ne me tue pas ne me rend pas plus fort pour autant

Satius est supervaqua scire quam nihil
#168 18/02/2018 à 18:16
Pour la question de ce qu'est "se sentir homme" et "se sentir femme", je cherche aussi une réponse mais je vais essayer de donner une hypothèse:
Il se peut qu'il n'y ait objectivement pas de définition de ce qu'est un homme ou une femme. Chacun, d'après sa vision de son vécu s'en crée une image (peut être impressive). Quelqu'un (avec une vision binaire) qui se definit homme ou femme se situerait dans une des 2 extrèmes, la non-binarité serait une sorte de continuum. Une personne qui avait une vision binaire des genres m'avait demandé une def d'un NB. Comme c'était vachement dur pour lui, j'avais répondu par un exemple des 2 NB; A et B, qui se sentent exactement de la même façon. Supposons que l'image de l'homme qu'a A soit du blanc, de la femme, du noir. Dans un cas, A peut se situer dans la nuance, donc sur un ton de gris. B, qui a comme image de l'homme du rouge et de la femme du bleu, (qui je le rappelle se sent exactement comme A), se situerait dans le cas de la nuance sur un ton de violet. Mais il y a des cas de NB qui se situent hors des nuances, qui peuvent alors être du vert, rose etc. Comme quoi les gens se situeraient à partir de visions subjectives de la binarité homme-femme. Seulement l'image qu'on a de l'homme et de la femme est en perpetuel changement. Si ma réponse est fausse quelque part, n'hésitez pas à me le faire savoir, ça m'aiderait.
#169 21/02/2018 à 16:38
Etant donné que l’existence du norme fait qu'il y ait des exceptions ,du coup sans norme;les exceptions n'existeraient pas .

Comment se fait il que lorsque je commence à lire , j'absorbe les distractions extérieures et donc je n'arrive pas à me concentrer , et comment y remédier?
#170 22/02/2018 à 0:15
C'est parce que tu n'es pas assez pris dans le bouquin pour faire abstraction de tout obstacle extérieur je pense... Essaie d'abord de lire seul, isolé de tout écran et bruit un livre qui te plaît. Au fur et à mesure que tu t'habitueras à te concentrer sur un livre, plus besoin de s'isoler ou de lire un livre qui plaise pleinement.

Selon Kant, la finalité de l'histoire était d'arriver à l'élaboration d'un droit international, une Société des Nations. On y est à présent arrivé avec l'ONU. Est-ce que la nouvelle finalité que l'on pourrait donner à l'histoire ne pourrait pas être un respect universel des droits de l'Homme (dont, au passage, la charte est approuvée par chacun des Etats membres de l'UNO) qui sont encore aujourd'hui encore bafoués partout, dans chaque pays sans exception, ou bien est-ce une véritable utopie qu'un monde les respectant? Si on fixe cette finalité à l'histoire, que pourrait-il rester ensuite à régler une fois que chacun sera l'égal de son voisin?
Je pense donc je ne vous suis pas et tout ce qui ne me tue pas ne me rend pas plus fort pour autant

Satius est supervaqua scire quam nihil
#171 27/03/2018 à 21:50
C'est maintenant que je lis.
La finalité de l'histoire? Mais sa continuité n'est pas due aux conflits, mais aux changements, globalement. Ce dont tu parles là ne concernerait qu'une branche de l'histoire, à savoir l'histoire des guerres (sauf sya autre appellation que j'ignore). DOnc je vais répondre en deux trucs: d'abord l'histoire globalement ne cessera probablement jamais, vu que la nature humaine est caractérisée par le changement. / la finalité de l'histoire des guerres serait... je pencherais plus sur la même idée: le respect absolu des droits de l'homme. Mais ça parait impossible dans la mesure où si on pousse à bout cet engagement moral, la sensibilité peut à un certain stade prendre le dessus(il est impossible d'agir absolument moralement lorsque l'ego reduit notre monde, ce qui est une étape naturelle dans l'évolution de l'homme). Est-ce qu'il y aurait des choses à régler après cela? Même dans un monde respectant les droits de chacun, l'argent serait toujours maître (en quelque sorte) de la vie des gens (si j'ai pas d'argent on me jettera dehors). Mais l'économie serait tout autre dans ce monde respectueux, car sans conflits, on en ferait quoi des sommes d'argent dépensées pour les guerres et tout. Il y aurait donc une chose à faire: Bien gérer l'économie en faveur des gens. Peut être de sorte à ce que le plus de personnes possible puisse vivre dans le confort nécessaire.

Humm... qui ou qu'est-ce qui nous dicte la morale?
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