Pourquoi je n'utiliserai plus Facebook. - page 1
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#1
22/06/2010 à 16:28
Pourquoi je n'utiliserai plus Facebook.
Hugo Roy explique sur son blog en quoi les nouvelles politiques de Facebook sont de plus en plus dangereuses.D'autre part, le Guardian, hebdomadaire (?) anglais bien connu & respecté, enquête sur les ambitions politiques des actionnaires de Facebook.
Alors, resterez-vous longtemps sur Facebook ? Faut-il créer un faux compte, où tous les renseignements soient faux, ou bien cette politique est-elle de trop ? J'insiste sur la lecture d'au moins un des deux articles si votre maîtrise de l'anglais n'est pas assez bonne pour le deuxième.
Etant très occupé ces derniers temps (Bac, Solidays, GP, pièce de théâtre), je ne dis pas encore ce que j'en pense mais je viendrai bientôt vous donner ma vision.
D'ailleurs, il n'est pas si simple que ça de supprimer son compte. Un ami croyait l'avoir supprimé & il a été réactivé comme par magie récemment. Faîtes très attention !
PS : Si vous avez vraiment du temps, lisez les commentaires qui clarifient pas mal de points, avec les commentaires outrés & leurs camarades argumentés.
Dernière mise à jour le 22/06/2010 à 16:35 par Haerthil.
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#2
22/06/2010 à 17:02
Ouep vraiment intéressant cet article.
C'est vrai que le bouton "j'aime" qui apparait partout est assez agaçant, et n'importe quel site est susceptible de créer une actualité sur son mûr, alors qu'on a pas forcément envie que ça soit le cas.
Je pense moi aussi à quitter Facebook, déjà je n'accepte plus les gens dessus, et je n'y met presque aucune information...
C'est vrai que le bouton "j'aime" qui apparait partout est assez agaçant, et n'importe quel site est susceptible de créer une actualité sur son mûr, alors qu'on a pas forcément envie que ça soit le cas.
Je pense moi aussi à quitter Facebook, déjà je n'accepte plus les gens dessus, et je n'y met presque aucune information...
Yoshi
#3
22/06/2010 à 19:50
je pense aussi que Facebook est dangereux, tout y ai conservé et archivé pour être ressortis au bon moment, par un patron, un amis, etc... mais mon FB sert plus pour mes shooting que autre chose, donc je le garde quand même.
le monde est fou, et moi aussi !
Ikiru Andco on FB.
Ikiru Andco on FB.
#4
24/06/2010 à 1:08
Personnellement, a part mon jour et mois de naissance, la ville ou je vis, et les photos que je mets (pas compromettantes ceci dit), J'ai pas trop à craindre, je n'utilise ni mon vrai prénom/nom, ni ma vraie adresse (enfin ma principale).
Donc mis à part si je donne le nom du compte ou qu'on me reconnaisse en ami d'un ami (ce qui peut etre fort probable), il n'est pas possible de me retrouver..
Donc mis à part si je donne le nom du compte ou qu'on me reconnaisse en ami d'un ami (ce qui peut etre fort probable), il n'est pas possible de me retrouver..
#5
24/06/2010 à 1:10
pourtant moi je t'ai trouvé !!!!!!!!!!!
et si ! je proteste ! ya des photos ou j'te prends dans la Simca1000
et si ! je proteste ! ya des photos ou j'te prends dans la Simca1000
le monde est fou, et moi aussi !
Ikiru Andco on FB.
Ikiru Andco on FB.
#7
2/08/2010 à 4:49
Article intéressant peut-être, mais est-ce qu'on pourrait en discuter aussi (et pas seulement de ce dont il parle) ? Je ne dis pas qu'il faut rejeter toutes ses conclusions parce que certains de ses présupposés sont douteux, du tout - mais puisqu'on en est à se montrer vigilants par rapport à ce qu'on trouve sur le net, autant aller jusqu'au bout.
Comment lire la radicalisation de la dialectique entre "réalité" ("real world") et "virtuel", mise en place dès le début par l'article, et sa prise de position systématique pour le premier pôle ? Et dans quelle mesure le projet délirant de "supprimer le monde réel" qu'il prête à Thiel ne vient pas de ses propres notions ?
Surtout, je me demande à quel point la découverte des noms derrière le projet nous informe vraiment sur la nocivité de Facebook. Certes, c'est con de participer à un truc qui va à terme financer des néoconservateurs* ; mais est-ce que ce genre de pseudo-généalogie (qui a l'air pour moi de retrouver encore et toujours le sujet, l'homme, le nom propre comme cause première et indivisible) informe notre regard sur ce que peut impliquer pour une pratique un site comme facebook ? Après lecture de l'article, une chose m'est certaine : facebook, c'est les vilains. Et nous qui sommes dessus, on est des moutons. Mais, comment on en est arrivé là ? Ah ben simplement parce que le rédacteur l'a imposé, à un moment donné. Puisqu'il y a tel possibilité d'influence, ça va forcément avoir de l'effet, et donc forcément avoir toujours de l'effet. . . A peine si parfois il y a un exemple pour attester ce qui est avancé. Je ne dis pas que tout est faux, je dis juste - ce n'est pas très sérieux. C'est tout au plus un jeu de déductions faciles à partir d'axiomes plus que fragiles.
Bien sûr, il parle de l'exploitation des données personnelles à des fins de pub, et ça aurait pu être un des points de croisement de son analyse, sauf que non... il est bien plus préoccupé de la question du qui, qui est à l'origine, et qui est à la tête. Montrant peut-être par là les dégâts déjà irrémédiables pour nos esprits que peut avoir une interface de murs ou de profils personnels.
Un autre truc qui m'a dérangé (surtout dans la première moitié, mais ça revient un peu sur la fin), c'est qu'en rejetant facebook il le fasse avec une référence récurrente à l'idée de nation. Je n'arrive pas bien à savoir si cette peur nationaliste (celle d'un monde sans nation, qu'évidemment facebook est déjà en train de faire arriver, c'est apparemment incontestable pour le rédacteur de l'article) vient en amont ou en aval de la peur pour la vie privée, et de la peur du grand capital, mais en tout cas elle traverse l'article, depuis la stigmatisation des "geek californiens" jusqu'à l'apparition étonnante de René Girard, dont la théorie est simplifiée à outrance (mais peut-être l'est-elle déjà par Thiel) pour servir à le diaboliser comme théoricien de l'exploitation des usagers de facebook.
Et ça, nécessairement, ça décrédibilise un peu un article qui est construit en grande partie sur un éthos (peu d'arguments, sinon une mécanique de révélation qui laisse la causalité à la discrétion de la paranoia du lecteur). Est-ce que le genre d'énoncés, de discours que contient ou constitue cet article ne sont pas aussi peu rassurants que ce qu'il prétend mettre au jour...
*une note de bas de post comme mot de la fin, parce que quand même, ça fait pas envie de voir qui est à la tête du projet et qui en bénéficie. Mais j'ai bien peur qu'il ne soit pas grand chose dans notre quotidien qui ne remonte ainsi vers des caisses honnies. Parfois la réalité, la réalité brute, ce n'est pas non plus de vivre de petits pois en lisant du Keats.
Comment lire la radicalisation de la dialectique entre "réalité" ("real world") et "virtuel", mise en place dès le début par l'article, et sa prise de position systématique pour le premier pôle ? Et dans quelle mesure le projet délirant de "supprimer le monde réel" qu'il prête à Thiel ne vient pas de ses propres notions ?
Surtout, je me demande à quel point la découverte des noms derrière le projet nous informe vraiment sur la nocivité de Facebook. Certes, c'est con de participer à un truc qui va à terme financer des néoconservateurs* ; mais est-ce que ce genre de pseudo-généalogie (qui a l'air pour moi de retrouver encore et toujours le sujet, l'homme, le nom propre comme cause première et indivisible) informe notre regard sur ce que peut impliquer pour une pratique un site comme facebook ? Après lecture de l'article, une chose m'est certaine : facebook, c'est les vilains. Et nous qui sommes dessus, on est des moutons. Mais, comment on en est arrivé là ? Ah ben simplement parce que le rédacteur l'a imposé, à un moment donné. Puisqu'il y a tel possibilité d'influence, ça va forcément avoir de l'effet, et donc forcément avoir toujours de l'effet. . . A peine si parfois il y a un exemple pour attester ce qui est avancé. Je ne dis pas que tout est faux, je dis juste - ce n'est pas très sérieux. C'est tout au plus un jeu de déductions faciles à partir d'axiomes plus que fragiles.
Bien sûr, il parle de l'exploitation des données personnelles à des fins de pub, et ça aurait pu être un des points de croisement de son analyse, sauf que non... il est bien plus préoccupé de la question du qui, qui est à l'origine, et qui est à la tête. Montrant peut-être par là les dégâts déjà irrémédiables pour nos esprits que peut avoir une interface de murs ou de profils personnels.
Un autre truc qui m'a dérangé (surtout dans la première moitié, mais ça revient un peu sur la fin), c'est qu'en rejetant facebook il le fasse avec une référence récurrente à l'idée de nation. Je n'arrive pas bien à savoir si cette peur nationaliste (celle d'un monde sans nation, qu'évidemment facebook est déjà en train de faire arriver, c'est apparemment incontestable pour le rédacteur de l'article) vient en amont ou en aval de la peur pour la vie privée, et de la peur du grand capital, mais en tout cas elle traverse l'article, depuis la stigmatisation des "geek californiens" jusqu'à l'apparition étonnante de René Girard, dont la théorie est simplifiée à outrance (mais peut-être l'est-elle déjà par Thiel) pour servir à le diaboliser comme théoricien de l'exploitation des usagers de facebook.
Et ça, nécessairement, ça décrédibilise un peu un article qui est construit en grande partie sur un éthos (peu d'arguments, sinon une mécanique de révélation qui laisse la causalité à la discrétion de la paranoia du lecteur). Est-ce que le genre d'énoncés, de discours que contient ou constitue cet article ne sont pas aussi peu rassurants que ce qu'il prétend mettre au jour...
*une note de bas de post comme mot de la fin, parce que quand même, ça fait pas envie de voir qui est à la tête du projet et qui en bénéficie. Mais j'ai bien peur qu'il ne soit pas grand chose dans notre quotidien qui ne remonte ainsi vers des caisses honnies. Parfois la réalité, la réalité brute, ce n'est pas non plus de vivre de petits pois en lisant du Keats.
#8
2/08/2010 à 8:01
c'est pour celà que j'ai créé deux facebook .
un pour la famille / collègue, & l'autre pour le reste. Mais le truc, c'est que je pense déjà être fiché dans les archives =/
hm, pour que quelqu'un demande à facebook de resortir des choses, il faut vraiment y aller, donc à part la police , je pense que personne d'autre ne peut.
un pour la famille / collègue, & l'autre pour le reste. Mais le truc, c'est que je pense déjà être fiché dans les archives =/
hm, pour que quelqu'un demande à facebook de resortir des choses, il faut vraiment y aller, donc à part la police , je pense que personne d'autre ne peut.
#10
2/08/2010 à 11:42
Alors, resterez-vous longtemps sur Facebook ?
Non, je ne vais sur Facebook que 30min par jour, histoire de regarder les nouvelles actu, les commentaires des amis et regarder un peu tout et rien.
C'est une fiche pas très privée, voilà pourquoi je pense qu'il ne faut pas tout mettre les yeux fermés. C'est la magie du net.
Non, je ne vais sur Facebook que 30min par jour, histoire de regarder les nouvelles actu, les commentaires des amis et regarder un peu tout et rien.
C'est une fiche pas très privée, voilà pourquoi je pense qu'il ne faut pas tout mettre les yeux fermés. C'est la magie du net.
Sobekat
Lα cηθsε lα ρlus διffιcιlε sur cεττε τεrrε, c'εsτ δ'ψ vιvrε
Lα cηθsε lα ρlus διffιcιlε sur cεττε τεrrε, c'εsτ δ'ψ vιvrε
#11
2/08/2010 à 14:49
facebook c'est juste bien pour garder contacte =)
#13
17/08/2010 à 23:05
Bonsoir,
Je suis tombé sur le sujet, et ayant écrit le texte, il pourrait être intéressant d'en discuter.
Je ne sais pas où cette radicalisation apparaît dans mon texte. Il y a un passage où je parle d'identité virtuelle, dans le sens où c'est l'identité que l'on projette en ligne, mais je ne prends pas position « pour ou contre » le virtuel… je ne comprends pas à quoi tu fais référence.
Il ne s'agit que d'un point mineur du texte (à peine deux lignes), qui renvoit à une enquête du Guardian. Mais pour étayer un peu :
1) il s'agissait de rappeler une vérité qui, parfois, échappe : les utilisateurs ne contrôlent pas facebook, d'autant plus qu'il s'agit d'une entreprise à but commercial
2) et pour ceux qui pensent que cela ne pose pas un problème, puisque c'est la norme économiquement, je voulais mettre en évidence le fait que l'enjeu n'est pas autant économique que politique. Et comme on touche à des sujets importants (données personnelles, liberté d'expression, etc.), ce rôle n'est pas à sous-estimer.
Il ne faut pas caricaturer à outrance ce que j'ai dit. Mon point était simple : d'une part, je dénonce le fait d'abandonner le contrôle de sa publication en ligne et de son réseau social à une entreprise comme facebook qui centralise tout (données et pouvoirs), et qui a un intérêt (économique et politique) à pousser ses utilisateurs vers le « tout-public » ; d'autre part, je dénonce les changements de Facebook vers davantage de contrôle (notamment avec les super-cookies), cette fois-ci complètement à l'insu des utilisateurs (comme moi), d'où mon refus de continuer à l'utiliser.
Là, je ne vois vraiment pas.
Je ne prétends rien. J'ai écrit ça pour expliquer les raisons personnelles qui m'ont poussé à ne plus l'utiliser. Je ne révèle rien. Ce dont je parle (les cookies, les partages d'applications) est avéré, par d'autres articles (liens à la fin) et par facebook eux-mêmes (sur leur blog).
Maintenant, pour être un peu plus constructif, je veux prendre un exemple simple et directement lié au site.
Tu écris là avec un pseudo, sur un forum duquel on peut déduire tes préférences sexuelles. Le fait de choisir un pseudo révèle quelque chose. Cela pourrait signifier que tu ne veux pas que des gens de ton entourage professionnel soit au courant, par exemple.
Mais Facebook peut permettre à d'autres de faire le lien entre ton pseudonyme ici, et ton profil avec ton nom réel. Si tu es inscris sur Facebook et que tu t'y es connecté récemment, ton ordinateur a stocké leur cookies. Ceux-ci permettent de te traquer, notamment via les boutons "Like" ou "J'aime", y compris à l'extérieur de Facebook. Par exemple, sur un site duquel on peut déduire que tu es homosexuel.
Moi, cela me pose plusieurs problèmes :
1) le choix que tu as fait à l'origine (le pseudonyme) n'est pas respecté par Facebook (sur lequel les gens utilisent leur nom officiel et sont généralement connectés avec des gens de leur entourage). Donc, tu es traqué à ton insu.
2) le choix de Facebook est de rendre cette information publique par défaut (et à chaque mise à jour, c'est vers toujours davantage d'information publique). Donc ton pseudonyme est substitué par ton nom réel, ce qui peut poser des problèmes (homophobie, etc)
3) cela est fait sans que tu puisses exercer un réel contrôle; ni technique (Facebook n'est pas un logiciel libre et il est sur un serveur aux États-Unis auquel tu n'as pas accès), ni légal (pas de loi "Informatique et Libertés" 1976 comme en France). Le choix qui t'es laissé, c'est accepte, ou arrête de l'utiliser. J'ai choisi la deuxième solution.
Étend ce cas à toute une société, notamment une société où l'homophobie est omniprésente. Je ne pense pas que cela soit une bonne chose pour les libertés individuelles, par exemple la liberté sexuelle.
Je suis tombé sur le sujet, et ayant écrit le texte, il pourrait être intéressant d'en discuter.
Citer:
Comment lire la radicalisation de la dialectique entre "réalité" ("real world") et "virtuel", mise en place dès le début par l'article, et sa prise de position systématique pour le premier pôle ? Et dans quelle mesure le projet délirant de "supprimer le monde réel" qu'il prête à Thiel ne vient pas de ses propres notions ?
Posté à l'origine par: Fifrelin
Comment lire la radicalisation de la dialectique entre "réalité" ("real world") et "virtuel", mise en place dès le début par l'article, et sa prise de position systématique pour le premier pôle ? Et dans quelle mesure le projet délirant de "supprimer le monde réel" qu'il prête à Thiel ne vient pas de ses propres notions ?
Je ne sais pas où cette radicalisation apparaît dans mon texte. Il y a un passage où je parle d'identité virtuelle, dans le sens où c'est l'identité que l'on projette en ligne, mais je ne prends pas position « pour ou contre » le virtuel… je ne comprends pas à quoi tu fais référence.
Citer:
Surtout, je me demande à quel point la découverte des noms derrière le projet nous informe vraiment sur la nocivité de Facebook. Certes, c'est con de participer à un truc qui va à terme financer des néoconservateurs* ; mais est-ce que ce genre de pseudo-généalogie (qui a l'air pour moi de retrouver encore et toujours le sujet, l'homme, le nom propre comme cause première et indivisible) informe notre regard sur ce que peut impliquer pour une pratique un site comme facebook ?
Surtout, je me demande à quel point la découverte des noms derrière le projet nous informe vraiment sur la nocivité de Facebook. Certes, c'est con de participer à un truc qui va à terme financer des néoconservateurs* ; mais est-ce que ce genre de pseudo-généalogie (qui a l'air pour moi de retrouver encore et toujours le sujet, l'homme, le nom propre comme cause première et indivisible) informe notre regard sur ce que peut impliquer pour une pratique un site comme facebook ?
Citer:
il est bien plus préoccupé de la question du qui, qui est à l'origine, et qui est à la tête.
il est bien plus préoccupé de la question du qui, qui est à l'origine, et qui est à la tête.
Il ne s'agit que d'un point mineur du texte (à peine deux lignes), qui renvoit à une enquête du Guardian. Mais pour étayer un peu :
1) il s'agissait de rappeler une vérité qui, parfois, échappe : les utilisateurs ne contrôlent pas facebook, d'autant plus qu'il s'agit d'une entreprise à but commercial
2) et pour ceux qui pensent que cela ne pose pas un problème, puisque c'est la norme économiquement, je voulais mettre en évidence le fait que l'enjeu n'est pas autant économique que politique. Et comme on touche à des sujets importants (données personnelles, liberté d'expression, etc.), ce rôle n'est pas à sous-estimer.
Citer:
Montrant peut-être par là les dégâts déjà irrémédiables pour nos esprits que peut avoir une interface de murs ou de profils personnels.
Montrant peut-être par là les dégâts déjà irrémédiables pour nos esprits que peut avoir une interface de murs ou de profils personnels.
Il ne faut pas caricaturer à outrance ce que j'ai dit. Mon point était simple : d'une part, je dénonce le fait d'abandonner le contrôle de sa publication en ligne et de son réseau social à une entreprise comme facebook qui centralise tout (données et pouvoirs), et qui a un intérêt (économique et politique) à pousser ses utilisateurs vers le « tout-public » ; d'autre part, je dénonce les changements de Facebook vers davantage de contrôle (notamment avec les super-cookies), cette fois-ci complètement à l'insu des utilisateurs (comme moi), d'où mon refus de continuer à l'utiliser.
Citer:
Un autre truc qui m'a dérangé (surtout dans la première moitié, mais ça revient un peu sur la fin), c'est qu'en rejetant facebook il le fasse avec une référence récurrente à l'idée de nation.
Un autre truc qui m'a dérangé (surtout dans la première moitié, mais ça revient un peu sur la fin), c'est qu'en rejetant facebook il le fasse avec une référence récurrente à l'idée de nation.
Là, je ne vois vraiment pas.
Citer:
Et ça, nécessairement, ça décrédibilise un peu un article qui est construit en grande partie sur un éthos (peu d'arguments, sinon une mécanique de révélation qui laisse la causalité à la discrétion de la paranoia du lecteur). Est-ce que le genre d'énoncés, de discours que contient ou constitue cet article ne sont pas aussi peu rassurants que ce qu'il prétend mettre au jour...
Et ça, nécessairement, ça décrédibilise un peu un article qui est construit en grande partie sur un éthos (peu d'arguments, sinon une mécanique de révélation qui laisse la causalité à la discrétion de la paranoia du lecteur). Est-ce que le genre d'énoncés, de discours que contient ou constitue cet article ne sont pas aussi peu rassurants que ce qu'il prétend mettre au jour...
Je ne prétends rien. J'ai écrit ça pour expliquer les raisons personnelles qui m'ont poussé à ne plus l'utiliser. Je ne révèle rien. Ce dont je parle (les cookies, les partages d'applications) est avéré, par d'autres articles (liens à la fin) et par facebook eux-mêmes (sur leur blog).
Maintenant, pour être un peu plus constructif, je veux prendre un exemple simple et directement lié au site.
Tu écris là avec un pseudo, sur un forum duquel on peut déduire tes préférences sexuelles. Le fait de choisir un pseudo révèle quelque chose. Cela pourrait signifier que tu ne veux pas que des gens de ton entourage professionnel soit au courant, par exemple.
Mais Facebook peut permettre à d'autres de faire le lien entre ton pseudonyme ici, et ton profil avec ton nom réel. Si tu es inscris sur Facebook et que tu t'y es connecté récemment, ton ordinateur a stocké leur cookies. Ceux-ci permettent de te traquer, notamment via les boutons "Like" ou "J'aime", y compris à l'extérieur de Facebook. Par exemple, sur un site duquel on peut déduire que tu es homosexuel.
Moi, cela me pose plusieurs problèmes :
1) le choix que tu as fait à l'origine (le pseudonyme) n'est pas respecté par Facebook (sur lequel les gens utilisent leur nom officiel et sont généralement connectés avec des gens de leur entourage). Donc, tu es traqué à ton insu.
2) le choix de Facebook est de rendre cette information publique par défaut (et à chaque mise à jour, c'est vers toujours davantage d'information publique). Donc ton pseudonyme est substitué par ton nom réel, ce qui peut poser des problèmes (homophobie, etc)
3) cela est fait sans que tu puisses exercer un réel contrôle; ni technique (Facebook n'est pas un logiciel libre et il est sur un serveur aux États-Unis auquel tu n'as pas accès), ni légal (pas de loi "Informatique et Libertés" 1976 comme en France). Le choix qui t'es laissé, c'est accepte, ou arrête de l'utiliser. J'ai choisi la deuxième solution.
Étend ce cas à toute une société, notamment une société où l'homophobie est omniprésente. Je ne pense pas que cela soit une bonne chose pour les libertés individuelles, par exemple la liberté sexuelle.
Dernière mise à jour le 17/08/2010 à 23:09 par visiteur.
#14
17/08/2010 à 23:58
Je n'ai qu'une chose à répondre : je parlais de l'article du Guardian.
C'est tout... pour le moment ^^'
Edit : ah oui et quand même : FAIL ! xD haha =) sans rancune !
C'est tout... pour le moment ^^'
Edit : ah oui et quand même : FAIL ! xD haha =) sans rancune !
Dernière mise à jour le 17/08/2010 à 23:59 par Fifrelin.
#15
18/08/2010 à 0:56
Bonsoir,
Me concernant, j'essaie de privatiser au maximum mes données et d'en fournir le moins possible. Pour tout ce qui est "Changement d'état" (Càd "Exprimez-vous" sur Fb), y est géré par Twitter.
Me concernant, j'essaie de privatiser au maximum mes données et d'en fournir le moins possible. Pour tout ce qui est "Changement d'état" (Càd "Exprimez-vous" sur Fb), y est géré par Twitter.
#17
18/08/2010 à 15:28
J'ai rien lu mais j'ai vu un truc dans Cosmo, 4 mecs qui sont contre facebook qui sont en train de créer une sorte de concurrent à facebook qui ne vendra pas les données personnelles. Ca s'apelle Diaspora et le site c'est joindiaspora.com il me semble
#18
20/09/2010 à 17:40
De mon point de vue, qui n'engage que moi :
Facebook est un outil, et comme tous les outils quand on sait pas s'en servir, ou qu'on s'en sert mal ça peut apporter des ennuis.
En ce qui concerne le passage sur le fait que tu clique sur les "J'aime" de certains sites, qui effectivement vont s'afficher sur ta page facebook, ben y'a qu'a pas cliquer... Personne vous y force, un peu de bon sens ça fait pas de mal.
En ce qui concerne les données privées, effectivement je pense que certaines informations n'ont pas besoins d'être renseignées sur un profil, à chaqun de faire le choix de donner ou non ces informations.. et d'en assumer les conséquences.
Pour finir, je tiens à dire que je suis membre de facebook, mais que pour autant chaque personne est libre ou non de s'incire, et de se désinscrire du site.
Facebook n'est pas blanc comme neige cependant c'est vous qui l'utilisez, personellement je sens pas le besoins de renseigner ma sexualité sur facebook, de même pour mon status sentimental.
De plus comme dis dans un précédant post, Facebook est une société à but lucratif...
"Tout ce que vous écrirez pourra et sera retenu contre vous"
Facebook est un outil, et comme tous les outils quand on sait pas s'en servir, ou qu'on s'en sert mal ça peut apporter des ennuis.
En ce qui concerne le passage sur le fait que tu clique sur les "J'aime" de certains sites, qui effectivement vont s'afficher sur ta page facebook, ben y'a qu'a pas cliquer... Personne vous y force, un peu de bon sens ça fait pas de mal.
En ce qui concerne les données privées, effectivement je pense que certaines informations n'ont pas besoins d'être renseignées sur un profil, à chaqun de faire le choix de donner ou non ces informations.. et d'en assumer les conséquences.
Pour finir, je tiens à dire que je suis membre de facebook, mais que pour autant chaque personne est libre ou non de s'incire, et de se désinscrire du site.
Facebook n'est pas blanc comme neige cependant c'est vous qui l'utilisez, personellement je sens pas le besoins de renseigner ma sexualité sur facebook, de même pour mon status sentimental.
De plus comme dis dans un précédant post, Facebook est une société à but lucratif...
"Tout ce que vous écrirez pourra et sera retenu contre vous"
#19
25/09/2010 à 15:06
Citer:
Posté à l'origine par: Neophyte
En ce qui concerne le passage sur le fait que tu clique sur les "J'aime" de certains sites, qui effectivement vont s'afficher sur ta page facebook, ben y'a qu'a pas cliquer... Personne vous y force, un peu de bon sens ça fait pas de mal.Ca ne concerne pas que les "j'aime" qui sont effectivement publiés, mais ce que tu fais sur ces sites peut être enregistré par Facebook sans cliquer sur aucun bouton : il suffit d'être connecté à Facebook sur le même ordinateur.
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#20
19/06/2011 à 21:39
Citer:
Ca ne concerne pas que les "j'aime" qui sont effectivement publiés, mais ce que tu fais sur ces sites peut être enregistré par Facebook sans cliquer sur aucun bouton : il suffit d'être connecté à Facebook sur le même ordinateur.
Posté à l'origine par: ProfilSupprimé
Ca ne concerne pas que les "j'aime" qui sont effectivement publiés, mais ce que tu fais sur ces sites peut être enregistré par Facebook sans cliquer sur aucun bouton : il suffit d'être connecté à Facebook sur le même ordinateur.
Il me semble que ce n'est pas possible sans une action de la part de l'utilisateur, ça ne m'est jamais arrivé.
Cependant je vais dans ton sens en ce qui concerne les sites qui proposent une authentification via Facebook, et qui par la même occasion récupèrent directement un certain nombre de données de ce dernier.
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